Le papier est fabriqué avec des fibres cellulosiques. Il doit son nom au papyrus, plante présente autrefois en Égypte dans les zones humides. Les Chinois seront les premiers à fabriquer du papier avec de l'écorce de mûrier.
Une couche de couleur uniforme était appliquée, puis, dans un second temps, des motifs décoratifs étaient ajoutés. Les planches utilisées pour l'application des couleurs étaient aussi nombreuses que le nombre de couleurs voulues, car on appliquait une couleur par plaque, en camaïeu.
La corporation de fabricants de papier peint portait le nom de dominotier. Ce papier est d'abord un assemblage de différentes feuilles de papier, de différents dominos aux couleurs et aspects variés.
De nombreux ouvriers ont travaillé au Faubourg Saint-Antoine à Paris à la fabrication du papier peint. Il y avait aussi à Rouen des manufactures de papier peint en 1620. Les papiers veloutés étaient confectionnés dans cette ville avec les fibres non utilisables par les draperies. Ces toiles imprimées ou avec un motif déjà calqué étaient enduites de mordants, puis la laine réduite en poudre était saupoudrée sur ces décorations.
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L'éventail est un accessoire conçu pour rafraîchir et séduire avec une grande variété de modèles. Il existe 3 grandes familles d'éventails : fixes, semi-rigides et pliés. Certains modèle sont peints ou brodés.
Autrefois, on employait divers thèmes décoratifs pour ces objets, illustrant des faits historiques, des courants artistiques et des modèles consacrés aux artistes, peintres et musiciens. Des éventails ont été retrouvés dans la tombe de Toutânkhamon en Égypte. Il existait des modèles utilisés par les guerriers, les samouraïs.
La fabrication des éventails requiert des mains expertes, d'abord avec la création d'une monture articulée en écaille, en ivoire ou même en nacre, à la manière des tabletiers d'autrefois. Le pliage de ces feuilles en vélin, en soie ou en dentelle se faisait manuellement. Depuis 1770, le pliage est réalisé dans un moule de plissage.
Eventail
Les ombrelles japonaises traditionnelles sont réalisées en bambou et avec un papier japonais assez résistant, fabriqué avec des fibres de mûrier. Ce papier est enduit d'huile de lin puis séché pour qu'il devienne résistant à l'eau.
La solidité de ces ombrelles est due aussi à la façon dont le mécanisme est assemblé ; les baleines sont faites avec un bambou réputé incassable.
L'art de plier le papier est un art populaire ancien venu de Chine. Nous avons tous réalisé dans notre enfance la cocotte en papier, mais pour d'autres, c'est bien plus qu'un intérêt ludique, c'est devenu un art.
Le maître en la matière est M. Akira Yoshizawa originaire du Japon. Un art qu'il fera évoluer
en intégrant de nouvelles techniques et la mise en place d'un code international pour retranscrire les différentes étapes de pliage.
L'origami est aussi une source d'inspiration pour les ingénieurs, avec le développement des modèles pliables dans le domaine médical, les applications spatiales. Les architectes ont également utilisé ce concept pour concevoir des panneaux solaires mobiles, à Abu Dhabi notamment, une manière innovante de se protéger du soleil. La méthode est désormais utilisée pour créer des modèles complexes en les associant à des principes mathématiques et en les adaptant à d'autres matériaux.
Robert Lang, physicien américain expert dans ce domaine, trace d'abord un dessin simplifié du modèle souhaité. Il élabore ensuite la forme pliée basique pour pouvoir aboutir ensuite à une forme plus travaillée.